Mais pourquoi nous parlez-vous de salades ?
C'est une plaisanterie !
Je vous prierai de dire « Rassemblement » et non « Front » !
Oui, mais il n'est pas question de date dans mon amendement.
Des barbelés seulement !
Je le maintiens !
Dans le prolongement de cette proposition de loi – à laquelle il va de soi que j'adhère pleinement, la Sologne se trouvant au cœur de ma circonscription dans le Loir-et-Cher –, le présent amendement vise à nettoyer nos paysages et nos espaces naturels en éliminant les dispositifs vulnérants que sont les barbelés. Les barbelés, souvent installés depuis plus de trente ans, se trouvent partout : qu'on ramasse des champignons, qu'on soit en randonnée, qu'on pratique le cyclotourisme, on bute toujours sur des barbelés. Les chemins de grande et de petite randonnée en sont festonnés. Or ils sont tout à fait inutiles : la plupart du temps, ils ont été posés à ...
Je m'associe à la proposition visant à interdire l'importation de grand gibier en France. En effet, chacun sait que nous, chasseurs, tuons 600 000 sangliers par an – sans compter ceux qui sont tués par des voitures ou que l'on ne retrouve jamais. Par conséquent il est totalement inutile et absurde d'en importer. Cependant, puisque madame la secrétaire d'État nous indique que l'interdiction existe déjà, il n'y a pas lieu de surlégiférer. Je m'associe donc au conseil – presque une injonction – de mon collègue Cormier-Bouligeon selon lequel nous devons renforcer les moyens de l'OFB pour que la loi puisse être appliquée. En Sologne, on voit passer presque ...
Vous êtes loin d'être à sa hauteur !
Oui, pourquoi ?
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Ce vote de rejet a réuni, pour l'essentiel, des voix de la NUPES et du groupe Renaissance. En revanche, les membres des groupes RN et LR de la commission ont voté pour l'adoption de la proposition de loi. Il serait inutile et oiseux de commenter longuement ce vote de rejet, tant la collusion des libéraux et des libertaires est évidente, dans l'hémicycle, depuis le début de la législature.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau On pourrait donc penser que tout débat sur cette proposition de loi est vain dans l'hémicycle, mais je ne le crois pas : je ne renonce pas à défendre un texte qui va dans le sens du bien commun, et qui contribuera, à sa modeste mesure, à redresser la barre du navire sans cap, sans pilote et sans boussole qu'est devenu notre système éducatif. Je veux croire que les appartenances partisanes peuvent être transcendées lorsque l'intérêt général commande.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Je veux croire que concernant ce texte, une majorité est possible.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Les Républicains ont déjà défendu sept propositions de loi, et nous avons même eu le renfort inattendu et bienvenu de Mme Macron. Nous pouvons dépasser nos clivages partisans pour voter ce texte.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Oui !
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Ils sont là non pour exprimer quelque chose mais pour apprendre quelque chose.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Tout ce qui est excessif est insignifiant, mon cher collègue. Je ne relève même pas.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau J'en viens aux arguments qui ont été soulevés par ceux qui s'opposent à la proposition de loi, et commencerai par répondre à M. le ministre délégué. Excusez-moi, je cherche mes notes…
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Nous soulageons les finances des parents, notamment de ceux qui ont les plus grandes difficultés.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Quant à la méritocratie, enfin, je ne vois vraiment pas ce qu'elle vient faire dans ce débat, madame Bourouaha. Je m'étonne beaucoup qu'étant de gauche, vous soyez si remontée contre la méritocratie républicaine. Ce sujet n'a rien à voir avec la proposition de loi mais puisque vous en avez parlé, je me permettrai de vous répondre. C'est la gauche qui a détruit la méritocratie républicaine, et je peux le prouver facilement.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau C'est Mme Vallaud-Belkacem qui a supprimé les bourses au mérite.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Eh oui, avec Mme Fioraso ! Une bourse de 1 800 euros pour les bacheliers ayant obtenu une mention très bien !
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau C'est aussi la gauche qui a supprimé les internats d'excellence.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau N'en faites pas une affaire personnelle, monsieur Vallaud ! M. Blanquer n'a d'ailleurs pas rétabli ces internats puisqu'ils sont désormais qualifiés d'internats de réussite, un mot bateau !
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Vous ne voulez pas que je prononce les noms sacrés de Langevin et Wallon.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Vous n'avez pas, madame Bourouaha…
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Vous êtes une véritable petite police politique, vous êtes des tchékistes à la petite semaine !
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Depuis 1981, à chaque fois que vous avez été au pouvoir, vous avez détruit les instruments de cette égalité. C'est vous qui avez paupérisé le corps enseignant ,
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau vous le savez pertinemment : en 1980, les enseignants gagnaient 2,6 fois le SMIC ; ils sont payés 1,6 SMIC aujourd'hui. Où étiez-vous ?
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau J'en ai terminé, madame la présidente.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Si ! Le wokisme nous vient des États-Unis et vous en êtes les parfaits représentants et la parfaite incarnation. Je souhaiterais d'ailleurs citer Christophe Guilluy qui, dans son ouvrage Les Dépossédés, qui vient d'être publié, écrit que le wokisme n'est rien sans le marché, sans le capital – ce qui explique votre alliance avec le macronisme, dernier avatar du capitalisme mondialisé anglo-saxon. Vous êtes bien ensemble !
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Trotski, que vous connaissez peut-être ,
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau disait pour sa part qu'il y a des idiots utiles.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Je vous le dis franchement, collègues de la NUPES, vous êtes les idiots utiles du capitalisme.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Je terminerai…
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Ah, vous êtes contents ! Vous avez fait, madame Bourouaha, une caricature du programme de Marine Le Pen.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Elle n'a peut-être rien dit, mais je réponds à l'exposé sommaire de son amendement de suppression.
Roger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation
Roger Chudeau Je réponds en effet à sa non-intervention. Je constate d'ailleurs que vous ne prenez même pas la peine de prendre la parole, pas plus que le ministre, qui est tout bonnement absent, ce qui en dit long.
Nous considérons que la voie professionnelle fait partie du patrimoine national et qu'elle est un conservatoire du savoir-faire et des métiers : ce bien commun doit être regardé avec la plus grande précaution. Aussi sommes-nous dubitatifs à l'égard du projet de réforme que le Gouvernement a engagé avec une certaine forme de rudesse, voire de brutalité. La réforme de M. Blanquer a abîmé l'enseignement professionnel : le chef-d'œuvre est un gadget, à l'instar du grand oral en terminale classique, et la co-intervention réduit le temps que les élèves consacrent aux humanités. Il ne faut pas poursuivre dans cette voie. Pour nous, le problème tient au fait que ...